je vous présente une autre création de notre très belle ivoirienne qui valorise le pagne de chez nous, une paire de chaussure et un sac habillés en pagne.
Cette création est bonne pour une sortie entre ami (es) ou une soirée glamour. Alors n’hésitez d’essayer cette nouvelle tendance.
je vous présente un style simple et glamour en pagne, réalisé par une jeune couturière ivoirienne
L’Afrique possède une culture de la mode extrêmement riche et évolutive. La production locale de tenue africaine, bien qu’essentiellement artisanale, est souvent créative et dynamique. Au plan mondial, le continent apparaît comme une source d’inspiration croissante pour les grands couturiers. Paradoxalement, les stylistes africains peinent à s’imposer sur ce marché.
L’Afrique est le théâtre des pratiques vestimentaires les plus spectaculaires qui soient, y compris en matière de textiles, de colliers ethniques, de coiffures ou de multiples combinaisons de tout cela. On y trouve des boubous brodés et des vêtements aux savants tissages de l’Afrique de l’Ouest, des couvertures richement brodées de perles des pays du sud et les kangas aux vibrants motifs de l’est, qui sont parmi les plus fameux ornements africains. La mode africaine est variée et riche en tradition.
Dans l’imaginaire populaire, aussi bien en Afrique qu’ailleurs, la tenue africaine symbolise la culture africaine. Ils sont le résultat d’interactions planétaires et de changements historiques. En résumé, ils participent à des circuits de la mode. Les boubous ont migré du nord vers le sud de l’Afrique, avec l’influence religieuse, politique et économique musulmane.
Au XVIIe siècle, les tisserands de Kente détissaient le tissu en soie italien pour les intégrer dans de nouvelles étoffes ; au début du XVIème siècle, les commerçants portugais, anglais et hollandais trouvèrent dans les pays d’Afrique du Sud une clientèle extrêmement fine et connaisseuse pour leurs perles et leurs couvertures ; les kangas sont le fruit d’échanges centenaires par-delà l’Océan Indien.
Comme pour toute mode, la tenue africaine découle d’influences mouvantes, de goûts fluctuants et de nouveaux marchés. Une observation attentive de vêtement africain, de tenue africaine et de son contexte donne une idée des identités locales et des tendances mondiales, de l’innovation et de la tradition, de la transformation des styles et de l’évolution des mentalités.
Cette culture de la mode ethnique, se perpétue aujourd’hui dans un large éventail de marchés et de formes. Le continent est le foyer de nombreux designers actuels, dont certains font partie des réseaux internationaux de la mode africaine alors que d’autres interviennent principalement sur les marchés locaux. Tous puisent leur inspiration dans des influences très diverses pour répondre à la demande de leurs marchés, certains travaillant dans des styles typiquement locaux et d’autres à partir des tendances de la mode internationale. La mode africaine contemporaine fait l’objet d’une attention grandissante aussi bien au niveau universitaire que commercial ; comme l’art africain contemporain, la production de tenue africaine est à la fois très populaire et à la pointe de la recherche la plus érudite.
Une littérature émergente a commencé à aborder le sujet du travail des stylistes de la haute couture africaine, avec van der Plas et Willemsen (1998), Revue Noire (1997), Mendy-Ongoundou (2002), Mustafa (2002), L’Afrique C’est Chic et Rovine (2004).
D’autres études récentes ont exploré les marchés locaux dévolus à la conception de tenue africaine, révélant à quel point ces pratiques reflètent l’évolution de la création à travers le temps. Cette analyse des usages locaux en matière de création a été illustrée par Rabine (2002), Bastian (1996), Gondola (1999), Hansen (2000), Picton (1995), Renne (1995), Rovine (2001) ainsi que par Perani et Wolf (1999). Tous démontrent la complexité de la production de mode locale, en explorant, pour la plupart d’entre eux, les différentes forces à l’œuvre aux niveaux esthétique, économique, social et politique dans la production et la commercialisation de styles en pleine évolution, créant une mode africaine.
Pour conclure, l’élégance est souvent le maître mot de la mode africaine traditionnelle. Les femmes y sont belles et sans excès. La mode en Afrique et son boubou évoluera toujours dans le sens de la tradition et du style « afro… »
Désormais, il n’y a plus qu’une mode, mais des modes en France. Depuis plusieurs années , la mondialisation a permis la diversification des tenues vestimentaires et l’arrivée des tenues africaines a incontestablement changé les préjugés nous obligeant à beaucoup de sobriété.
En Afrique, les femmes cherchent toujours à montrer leur féminité. Les rondeurs font intégralement partie de leurs atouts et les vêtements portés en Afrique respectent donc les courbes généreuses de bien des femmes.
Ainsi, les pantalons sont peu portés et remplacés par des robes, étudiées pour ne pas serrer le corps. Les tissus sont fluides et les coupes de robes sont souvent évasées. Les femmes s’autorisent de large décolleté, mais portent plutôt des vêtements longs que court, afin de flatter leurs silhouettes.
Ces tendances ont transformé toute la mode française, où l’on peut désormais trouver des vêtements jolis, bien coupés et étudiés pour être portés par des femmes rondes. De très nombreuses Africaines sont fières de leurs rondeurs et cela a eu une grande influence sur les Françaises, qui s’autorisent désormais à porter des vêtements beaux et confortables, tout en revendiquant leurs courbes généreuses.
Si vous désirez suivre de près la mode africaine, rendez-vous sur le site du magazine African Élégance, à l’adresse African-elegance.com/. Vous y trouverez toutes les dernières créations en matière de vêtements et d’accessoires.
la mode africaine 